Assurance Vie: Foire Aux Questions

INVESTIR-EN-SCPI | 14 min. de lecture

 

 

Qu'est ce qu'un contrat en unité de compte et multi-support ?

Les contrats multi-supports, comme le nom l’indique, permettent à l’assuré d’investir dans plusieurs supports différents. Le contrat propose à la fois un fond en euros, des SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) et des fonds communs de placement. À chaque versement, vous êtes libres de répartir votre capital entre ces différents supports.

CONTRATS EN UNITÉ DE COMPTE ET EN MULTI-SUPPORT

Les contrats d’assurance vie dites « en unité de compte » sont des contrats qui disposent d’un ou de plusieurs supports financiers. Parmi ces différents supports financiers, on peut par exemple trouver des parts d’OPCVM, d’actions, d’obligations, de parts de SCPI ... Ces différents supports permettent de définir la valeur du contrat, on appelle aussi ce type de contrat des « contrats à capital variable ».

Le contrat peut être qualifié de mono ou de multi-support, selon le nombre de supports proposés :

  • Les mono-supports ne comportent qu’un seul support d’investissement pendant la durée du contrat ;
  • Les multi-supports peuvent avoir plusieurs supports d’investissement, qui évoluent dans le temps.

De nos jours, les contrats en unité de compte commercialisés sont tous des contrats en multi-supports. Le multi-support permet à l’assuré de transférer son épargne d’un support à l’autre sans clôturer le contrat, contrairement aux contrats mono-supports.

Sur un multi-supports, on peut avoir plusieurs configurations possibles :

  • Le souscripteur peut décider d’investir 60 % dans une SICAV et 40 % dans un fonds commun de placement ; puis en cours de contrat, inverser les sommes placées ;
  • Il peut également à la souscription investir la totalité de son épargne sur un seul support ; puis, en cours de contrat abandonner ce support ou placer son épargne sur un autre support.

Les multi-supports « modernes » disposent également d’un compartiment en euros : les sommes investies dans ce compartiment sont sécurisées comme dans un contrat en fond euros classique.

Par contre, les contrats en unité de compte ne sont pas garantis. La valeur du contrat peut varier à la hausse comme à la baisse selon les marchés. Pour les personnes qui investissent en unité de compte, il y a un risque de perte de capital. En revanche, les perspectives de gains à long terme sont beaucoup plus élevées que sur les contrats en euros.

Comment choisir un contrat d’assurance-vie où loger des SCPI ?

Il s’agit d’un fait trop peu connu mais il est possible de loger des SCPI dans un contrat d’assurance-vie. En effet les contrats multi-supports peuvent loger des fonds immobiliers comme unité de compte. À l’heure où les rendements des fonds euros s’érodent comme peau de chagrin ; la SCPI, actif sécuritaire, permet d’assurer un rendement performant sur une durée de placement adaptée à l’assurance-vie. Les contrats d’assurance vie traditionnels proposent très rarement ce type de support, il faut donc rechercher le contrat adapté à vos objectifs. Les caractéristiques d’une assurance vie diffèrent fortement d’une assurance vie à l’autre, tout comme la performance des SCPI. La sélection du contrat et de l’allocation a donc un très gros impact sur le rendement in fine de l’opération.

LES SCPI DISPONIBLES

Hélas, toutes les SCPI ne sont pas accessibles en assurance-vie. C’est aux assureurs de négocier avec les sociétés de gestion le référencement des SCPI sur leurs contrats. Ainsi, certaines des meilleures SCPI du marché ne sont éligibles sur aucun contrat d’assurance-vie. Sur les contrats qui permettent de s’y exposer, il existe de très grandes diversités. Ainsi de nombreux contrats ne proposent que les SCPI « maison » de la banque ou de l’institution financière. Ce type de contrat propose généralement moins de 5 SCPI. Quelques contrats travaillent avec l’ensemble des grandes sociétés de gestion (LA FRANÇAISE, PÉRIAL, PRIMONIAL, AMUNDI…). C’est ce type de contrat qui assurera les meilleures garanties sur la durée. À noter que sur certains contrats, il n’est pas possible de loger 100 % de SCPI

LES FRAIS DU CONTTRAT ET LES MODES DE VERSEMENT DES LOYERS

Comme toutes unités de compte, les SCPI en assurance vie supportent des frais de gestion de l’assureur. Les frais de gestion peuvent être fixes, c’est à dire proportionnels au montant des versements. Ces frais peuvent varier du simple au double selon les contrats, ils peuvent avoir un réel impact sur la performance à long terme. Généralement, il existe des frais d’entrée ; cependant certains contrats ne demandent pas ou très peu de frais d’entrée, en plus ceux-ci permettent de bénéficier d’une décote sur le prix d’achat de la part (c’est à dire une réduction des frais de souscription due à la société de gestion des SCPI).

Peut-on suspendre un contrat d’assurance vie ?

Le souscripteur dispose d’un délai légal de 30 jours pour suspendre un contrat d’assurance vie après avoir effectué une souscription. Cependant, cette suspension doit faire l’objet d’une lettre de renonciation en lettre recommandée avec accusé de réception. Ce courrier doit normalement être fourni avec les documents du contrat.

À savoir que : si votre compagnie d’assurance ne vous remet pas l’intégralité des documents d’information le délai de renonciation s’en retrouve allongé. Le délai de suspension du contrat est limité à 8 ans après la souscription du contrat, depuis le 1er mars 2006.

LES IMPACTS DE LA RENONCIATION DU CONTRAT D’ASSURANCE VIE

Lorsque la demande de renonciation s’effectue dans les règles, la compagnie d’assurance doit rendre l’intégralité des cotisations versées sur le contrat d’assurance vie, ensuite au double du taux légal durant les mois qui suivent.

LA POSSIBILITÉ DE MODIFIER LE BÉNÉFICIAIRE

Le contrat d’assurance vie est généralement accompagné d’un ou plusieurs bénéficiaires. Ils peuvent être choisis soit par une lettre avec une mention du nom de la personne, soit par testament.

Si la renonciation concerne uniquement le bénéficiaire, la procédure de remboursement peut être évitée. Effectivement, il vous suffit d’informer votre compagnie d’assurance par une lettre recommandée avec accusé de réception. Cette étape peut être réalisée à tout moment du contrat. Si le nouveau bénéficiaire donne son accord, la décision devient irrévocable.

A savoir que, les bénéficiaires du contrat d’assurance vie peuvent également renoncer à recevoir le bénéfice du contrat.

Peut-on placer tout son patrimoine dans un contrat d’assurance vie ?

En théorie, il est tout à fait possible de placer tout son patrimoine dans un contrat d’assurance vie. Cependant l’administration fiscale se méfie, le contrat d’assurance vie ne devant pas servir comme outil d’évasion fiscale.

LE PLAFOND EN ASSURANCE VIE N’EST PAS RÉGI PAR UN LOI

L’assurance vie est un produit d’épargne différent des autres produits d’épargne, en plus de son régime de succession plus avantageux, il existe deux éléments favorables de l’assurance vie :

  • Un particulier peut avoir plusieurs contrats d’assurance vie contrairement aux livrets réglementés qui ne sont pas cumulables ;
  • Les cotisations versées ne sont pas limitées.

Aucune interdiction n’est régie par la loi pour porter atteinte à la liberté du particulier sur le montant qu’il veut investir en assurance vie. L’individu a tout à fait le droit de placer une bonne partie de son patrimoine sur un ou plusieurs contrats. Ce choix permet à l’individu de préparer sa succession et de transmettre ses biens avec des réductions de droits ou avec une exonération totale de l’impôt.

Cependant, l’administration fiscale pourrait voir cette stratégie comme une tentative d’évasion fiscale, ainsi elle mettrait en place la procédure « abus de droit » ou la « requalification en donation ».

LA NOTION D’ABUS DE DROIT ET LA REQUALIFICATION EN DONATION

Un abus de droit est prononcé lorsqu’une opération est réalisée dans un but uniquement fiscal : celui de déduire, partiellement ou totalement, au règlement des droits.

En assurance vie, l’abus de droit est prononcé quand la seule motivation du souscripteur est d’échapper aux droits de succession. Par exemple, un assuré gravement atteint par une maladie, il choisit donc d’investir la quasi totalité de son patrimoine sur un contrat d’assurance vie, peu de temps avant son décès, afin que ses enfants échappent aux droits de succession.

Une fois que l’abus de droit est reconnu, le capital décès versé au bénéficiaire est requalifié en donation : le capital reçu par le bénéficiaire sera soumis aux droits de succession dans les conditions normales.

EXISTE-T-IL UNE LIMITE À NE PAS DÉPASSER ?

Selon les notaires, il faut investir uniquement 25 à 30 % de son patrimoine en assurance vie afin d’éviter un redressement en abus de droit. Cependant, cette limite ne repose sur aucun fondement : ni sur le code des assurances, ni sur le code des impôts n’indiquent un montant maximum à ne pas dépasser.

Comment retirer son épargne d’un contrat d’assurance vie ?

Contrairement à ce qu’on pense d’habitude, l’épargne placée sur un contrat d’assurance vie n’est pas bloquée. Le souscripteur du contrat reste propriétaire de son épargne et peut, à tout moment, en disposer. S’il le souhaite, il peut retirer son épargne avant l’échéance de 8 ans. En assurance vie il est possible de prélever des liquidités sur son contrat sous deux formes différentes :

  • Un rachat : c’est un retrait partiel ou total des sommes que vous avez investies dans le contrat ;
  • Une avance : c’est un prêt effectué par l’assureur.

LE RACHAT

Le rachat est une opération qui permet à l’assuré de retirer, pendant la période de capitalisation, des sommes sur son contrat. Il correspond à une sortie définitive des capitaux retirés. Il peut être partiel ou total.

  • Le rachat partiel :

Lorsque vous faites un rachat partiel, cela consiste à retirer une partie seulement de votre épargne disponible sur le contrat et n’entraîne en aucun cas la fermeture du contrat. Cependant, les capitaux rémunérés sont réduits des sommes retirées. Après avoir effectué un rachat partiel, l’assuré à tout à fait le droit de continuer de procéder à de nouveaux versements. Ces versements seront tout de même soumis aux frais d’entrée.

  • Le rachat total :

Ce dernier consiste à un retrait total de l’épargne investie dans le contrat. À la différence du rachat partiel, le rachat total entraîne une fermeture définitive du contrat d’assurance vie. Si le souscripteur désire procéder à de nouveaux versements, il sera dans l’obligation d’ouvrir u nouveau contrat d’assurance vie.

  • Les prélèvements sociaux :

En plus des sommes dues au titre de l’impôt sur le revenu, les plus-values générées sur le contrat sont soumises aux contributions sociales de 15,5 %.

L’AVANCE

Dans l’éventualité où vous auriez besoin d’une somme d’argent, vous n’êtes pas obligé d’effectuer un retrait. Vous pouvez demander à votre compagnie d’assurance de vous faire une avance sur la somme demandée. Cette avance c’est tout simplement un prêt que l’assureur vous consent. Celle-ci ne met pas fin à votre contrat et ne diminue pas la valeur du contrat (c’est-à-dire que pendant la durée de l’avance, l’épargne se valorise normalement). En effet, comme tout prêt, vous devez rembourser le prêt et supporter le paiement d’un intérêt.

  • Les conditions et le montant de l’avance :

L’avance est n’autorisée que si elle est prévue dans les conditions générales du contrat. Quand c’est le cas, l’assureur n’a pas le droit de le refuser. Son montant est fixé selon les clauses du contrat. Cependant, pour éviter qu’une avance soit requalifiée en retrait, la FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurance) conseille aux assureurs de limiter le montant de l’avance :

  • 80 % de l’épargne investie pour les contrats en euros ;
  • 60 % pour les contrats en unité de compte.
  • Le coût de l’avance :

Lorsque l’assureur vous fait une avance, celle-ci n’est pas gratuite. Elle engendre des intérêts pour l’assuré. Ces intérêts sont souvent variables selon les compagnies d’assurance. Cependant, ils ne peuvent pas être inférieurs :

  • Aux taux moyen des emprunts d’Etat ;
  • Pour les contrats en euros, à la rémunération de l’épargne majorée des frais de gestion.

En moyenne, le taux d’intérêt appliqué, pour les contrats en euros est compris entre 5 et 6 % par an. Ainsi, une avance de 10 000€ coûterait annuellement entre 500 et 600 euros à l’assuré. Attention, le coût de l’avance doit être indiqué sur le contrat. Si ce n’est pas le cas, les intérêts pratiqués ne peuvent pas être supérieurs au taux moyen des emprunts de l’Etat.

  • La durée et le remboursement de l’avance :

Effectivement, les sommes avancées doivent être remboursées et la durée de l’avance ne doit pas dépasser 3 ans. Dans le cas contraire, elle peut être reconduite pour une nouvelle période par reconduction tacite. Ce remboursement peut être effectué à tout moment, il peut être réalisé en une seule fois, par versement unique ou en plusieurs fois, par des versements progressifs. Ces versements ne sont pas considérés comme des cotisations, donc il n’y a pas de frais d’entrée. Reste à choisir alors : avance ou achat partiel ?

Qu’est-ce que la garantie plancher ?

Afin de se prémunir contre les éventuelles baisses des unités de comptes, les assureurs proposent une garantie plancher, qui sera fixée par les différents contrats, en fonction des primes versées. Cette garantie aura pour but de garantir le montant des capitaux décès en cas de moins-value du contrat.

Plusieurs points de vigilance tout de même :

  • Tout d’abord le montant de la garantie plancher qui est parfois très importante et parfois très faible.
  • L’âge de l’assuré peut aussi rentrer en ligne de compte pour la garantie plancher : au-delà d'un certain âge, la garantie ne fonctionne plus.

Cette garantie représente également un coût pour l’investisseur. En effet, le fait de souscrire à la garantie plancher de son contrat lui rajoute nécessairement des frais de gestion supplémentaires. Dans ce cas, s’il rachète son contrat en cours de vie ou que les capitaux décès de son contrat sont supérieurs aux primes versées, le montant des frais de gestion aura donc été prélevé de son investissement.

Chaque situation est complexe, il est donc important de s’appuyer sur un spécialiste comme un conseiller en gestion de patrimoine indépendant avant de choisir son contrat, son allocation et les options de ce dernier.

Des perspectives maussades pour les assurances-vie ?

Des agences de notation financière avaient pris le soin d'étudier la question de l'enveloppe fiscale française qu'est l'assurance-vie. La rentabilité des placements proposés en assurance-vie, notamment les fonds en Euro, est visiblement en baisse. La faiblesse des taux d'intérêt sur l'année 2016 est pointée comme cause principale.

Les assureurs doivent aujourd'hui faire plus pour maintenir leurs ratios de fonds propres aux normes en vigueur. Les prévisions des banques-assurances prévoient que le marché obligataire propose des taux bas pendant une période prolongée.

L'année entamée depuis maintenant bientôt trois mois nous réserve vraisemblablement les mêmes conditions de marché que l'année passée. À ce titre, les assureurs et les agences de notation prévoient encore une baisse des rendements pour les supports d'investissement en assurance vie, les fonds Euro en premier.

PUISER DANS LES PARTICIPATIONS AUX BÉNÉFICES NON DISTRIBUÉS

Les agences de notation nous ont offert certaines indications. En effet, certains organes de contrôle et de régulation financière estiment que les rendements offerts par les fonds Euro ne sont pas corrélés avec les revenus obligataires durant la même année. En d'autres mots, les assureurs puisent dans les participations aux bénéfices non distribués des années précédentes (les réserves justement prévues pour ce type de cas).

Cela sous-entend que les assureurs vont puiser dans les participations aux bénéfices accumulés ces huit dernières années. Cela est fait dans le but de maintenir des niveaux de rendement artificiellement grâce aux réserves des années précédentes. 

Les règles mises en place par le passé qui ont permis de mettre certaines sommes de côtés, afin d'être utilisées en cas de contexte économique maussade comme celui que nous connaissons actuellement, portent aujourd'hui leurs fruits. 

C'est pourquoi nous allons probablement voir des évolutions de celles-ci qui ne permettent plus de garantir l'avenir des rendements des fonds Euro dans le temps puisque les réserves ne sont pas infinies.

UN MOUVEMENT VERS LES SUPPORTS NON-GARANTIS ?

L'une des agences de notation a constaté que 85% des fonds détenus par les épargnants via leur contrat d’assurance vie sont investis sur des supports garantis. Les assureurs font aujourd'hui le maximum pour pousser les détenteurs de contrats d'assurance vie vers des supports non garantis, à savoir : les UC ou unités de comptes.

Ces dernières sont des placements en bourse et / ou en immobilier qui rapportent plus ou moins, selon les années et le contexte du marché de la solution en particulier. Pour investir en unité de compte (qui ne présente pas de garanties en capital) il faut être assez avisé pour choisir les supports qui correspondent aux objectifs patrimoniaux que vous vous fixez.

Exemple de contrat : l’assurance vie Netlife de Spirica :

Le contrat d’assurance vie Netlife se distingue par différents critères qui en font l’un des contrats les plus attractifs du marché. Ces critères sont :

  • Un large choix d’Unités de compte : plus de 300 ;
  • Des fonds euros performants, avec notamment des fonds euros boostés ;
  • 12 SCPI disponibles parmi les plus performantes du marché (PFO2, Rivoli Avenir Patrimoine, Primovie, Immorente, Epargne foncière, Edissimmo, Efimmo).

De plus, les frais sur le contrat Netlife sont parmi les plus bas du marché ; on distingue sur chaque contrat d’assurance vie les frais d’entrée et les frais de gestion. Les frais d’entrée sont appliqués une seule fois au moment du versement et les frais de gestion sont appliqués chaque année par l’assureur, il faut donc soustraire les frais de gestion du rendement brut pour obtenir le rendement net.

Sur le contrat Netlife, les frais d’entrée sont à 0% alors qu‘ils peuvent atteindre jusqu’à 5% sur certains contrats. De plus les frais de gestion sont parmi les plus bas du marché puisqu’ils sont de 0,7% par an, que ce soit sur les Unités de compte ou les fonds en euros. Les contrats Netlife sont principalement proposés par les conseillers en gestion de patrimoine qui peuvent vous conseiller sur ce contrat, les spécificités des contrats d’assurance vie et sur l’allocation d’actifs.  

Quels sont les différents modes de gestion sur un contrat d'assurance vie ?

Pour gérer votre épargne, vous avez le choix entre plusieurs modes de gestion. Vous pouvez optez pour :

  • Une gestion directe ;
  • Une gestion « profilée » ;
  • Une gestion automatisée ;
  • Une gestion sous mandat.

LA GESTION DIRECTE

Si le contrat est en gestion directe, le souscripteur est donc libre de répartir son épargne entre les différents supports proposés par l’assureur. À noter que la répartition réalisée au début de la souscription n’est pas figée. En cours de contrat vous pouvez modifier la composition de votre portefeuille. Vous pouvez effectuer des arbitrages, c’est-à-dire que vous être libre de retirer votre épargne des supports initialement choisis et le mettre sur un autre support. À savoir que ces arbitrages entre supports ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu car vous constatez une plus-value en transférant votre épargne à l’intérieur de votre contrat.

Cependant, des frais d’arbitrage peuvent être facturés à l’assuré. Ils sont différents selon la nature des contrats :

  • Forfaitaire, un montant fixe est facturé par l’assureur quel que soit le montant des versements ;
  • Pourcentage, entre 0,5% et 1 % sont appliqués sur le montant des versements.

LA GESTION PROFILÉE

Lorsque vous optez pour la gestion profilée, vous ne pouvez plus décider des supports sur lesquels sont placés vos versements. C’est donc le gestionnaire qui va se charger de choisir les supports et effectuer les arbitrages entre les différents placements en fonction des profils de risques différents. On observe trois types de profils de risque :

  • Le profil prudent : pour les souscripteurs qui ont un profil prudent, le gestionnaire place leurs investissements sur des supports en euros et sur des OPCVM monétaires et obligataires. De manière générale, les supports en euros présentent une faible rémunération mais offrant une garantie de fonds ;
  • Le profil intermédiaire : La majorité de l’investissement reste sur des produits monétaires ou obligataires mais une petite partie de leur épargne s’ouvre aux placements en action afin de percevoir un peu plus de rendement. D'une manière générale, 70 % de l’épargne est placée sur un support euros et 30 % de l’épargne en actions ;
  • Le profil dynamique : La majorité de l’épargne est investie sur des produits à risque tels que les actions françaises et étrangères. Ces supports offrent de très fortes rentabilités, en période de hausse de la Bourse. En période de baisse, l’investisseur risquerait de perdre son fonds investi.

LA GESTION AUTOMATISÉE

La gestion automatisée, comme son nom l’indique, est une base de gestion automatique des fonds. Cette gestion automatique des fonds consiste à transférer les fonds d’un support vers à un autre, sur la base d’un ou deux critères définis par l’assuré. Les options les plus choisies sont les suivantes :

  • La gestion à « horizon » : elle consiste à sécuriser progressivement un portefeuille selon un objectif de l’assuré, par exemple la retraite. Au début du contrat, les sommes sont majoritairement placées en actions et plus le contrat date, moins les sommes sont placées en actions.
  • La sécurisation des plus-values qu’on appelle aussi « écrêtement » : elle consiste à basculer des plus-values réalisées sur des UC vers des fonds en euros dès qu’un seuil de plus-values est atteint. Ainsi, les plus-values ne seront pas perdues lors d’une baisse des cours boursiers.
  • La dynamisation des plus-values : cette option est donc l’inverse de l’option au-dessus, elle consiste à basculer les plus-values réalisées en fonds euros vers les supports plus risqués afin de stimuler le rendement.
  • Le stop « loss » : cette option consiste à sortir l’épargne en unité de compté dès que le support dépasse un seuil de moins-values prédéfini à l’avance par l’assuré. Cette option permet de limiter les pertes en cas de baisse des marchés boursiers.
  • L’investissement « lissé » : cette option consiste à passer progressivement d’un support en euros vers un support en unité de compte. Elle permet à l’assuré d’entrer petit à petit sur les supports en action.

À savoir que chacune des options proposées présente un intérêt. Mais ce type de gestion est souvent rigide et peut vous enfermer dans un processus d’arbitrage contre-productif.

LA GESTION SOUS MANDAT

La gestion sous mandat consiste à confier la gestion du contrat à une société de gestion, souvent indépendante de l’assureur. Attention avant de souscrire au contrat, il faut que vous déterminiez votre niveau d’exposition aux risques.

Une fois que vous avez signé le mandat, le gérant va s’occuper de tout : c’est-à-dire qu’il choisit les supports et réalise les différents arbitrages entre les différents OPCVM.

Au cours du contrat, vous pouvez tout à fait modifier le mandat de gestion choisie ou abandonner la gestion sous mandat sans aucun frais supplémentaire.

SCPI Corum

PRÉSENTATION DE CORUM ORIGIN :

La SCPI Corum Origin est une SCPI diversifiée gérée par Corum Asset Management, société de gestion indépendante créée en 2011 qui gère un parc immobilier et investit dans toutes typologies d’actifs, avec une prédominance de bureaux. Le patrimoine de Corum se situe en France ainsi qu’en zone Euro. Il se compose de bureaux, de commerces, d'hôtels, de locaux d'activité et de logistique. Sa capitalisation atteint 1 131 millions d'euros au 31 décembre 2017.

Les SCPI permettent un investissement collectif en immobilier locatif sous forme de parts d’immeubles, d’habitation, de bureaux ou de commerces. Accessible à tous, ce placement ne nécessite pas une capacité d’investissement importante, il suffit alors de n’acheter que le nombre désiré de parts de SCPI.

Certains contrats d’assurance-vie proposent la souscription de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). Un moyen malin de cumuler les avantages de ces deux types de placements, rendement et fiscalité.

Pour préserver les intérêts de ses associés, (personnes qui souscrivent à la SCPI), Corum Origin préfère ne pas être disponible à la souscription via des contrats d’assurance vie.

Si le choix parmi les SCPI du marché est important (plus de 160), les SCPI accessibles via des contrats d’assurance vie sont largement moins nombreuses. 

DIFFÉRENTES RAISONS DE L'ABSENCE DE LA SCPI CORUM EN ASSURANCE VIE :

  • Corum considère qu’investir en SCPI est un investissement immobilier, donc c’est forcement un investissement long terme avec une liquidité restreinte, et ne se gère pas comme un fond action qui pourrait être arbitré du jour au lendemain.
  • La performance de Corum Origin est la maitrise de la collecte, c’est à dire que l’argent collecté doit être au plus vite réinvesti dans un immeuble pour générer un loyer et de ce fait des dividendes distribués à tous les associés Corum.
  • Or, lorsque la souscription est réalisée via un contrat d’assurance vie, c’est l’assureur qui est détenteur des parts. Il peut ainsi gérer les montants de collecte pouvant déstabiliser la performance du fond au détriment du souscripteur.
  • Autre raison de l’absence de la SCPI Corum Origin en assurance vie : le cumul des frais. En effet en plus des frais inhérents à la SCPI se rajoutent les frais de gestion du contrat d’assurance vie (entre 0,7 et 1,12%) selon les contrats. 

 

 

 

 

 

 

 

Article publié le 7 Novembre 2018
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