Les SCPI, une alternative intéressante à long terme

INVESTIR-EN-SCPI | 2 min. de lecture

Les derniers décrets relatifs à la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) ont pour objet de réguler les dysfonctionnements du marché, à protéger les propriétaires et les locataires, et à permettre l'accroissement de l'offre de logements dans des conditions respectueuses des équilibres des territoires. Dès lors, il existe de nouvelles conditions de locations d'un logement liées à des exigences précises pour la constitution du contrat de bail. Ce dernier comptait quatre ou cinq pages par le passé, on en dénombre aujourd'hui une vingtaine ! Les propriétaires à la recherche de revenus complémentaires verront la mise en place de nouveau bail le 1er aout prochain. Une date buttoir synonyme de nouvelles contraintes que les teneurs de parts de SCPI ne connaissent pas.

Une multitude de documents

Le prochain état des lieux officiel et prochainement précisé par le décret n'est pas l'unique document à fournir. En effet, le bailleur devra joindre à son locataire un diagnostic de performance énergétique, un constat de risque d'exposition au plomb et à l'amiante ainsi qu'un état de l'installation intérieure d'électricité et de gaz. A cette liste peut également s'ajouter un ERNMT (Etat des Risques Naturels et technologiques). En outre, devront être obligatoirement remis, une notice précisant les droits et obligations du locataire ainsi qu'un extrait du règlement de copropriété sur les chapitres concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes. Un énième document sous forme de fiche mentionnant la quote-part des charges propre au lot loué devra également être associée.

Lorsque tous ces documents sont collectés, c'est au propriétaire qu'incombe la rédaction du contrat. De nouvelles mentions obligatoires ont fait leur apparition sur le document. On doit ainsi pouvoir y retrouver le montant et la nature des travaux réalisés depuis l'expiration de l'ancien contrat et les équipements téléphone-internet. Par ailleurs, si le dernier locataire libère le bien moins de 18 mois après la signature de son bail, le montant et la date du dernier loyer payé doivent figurer sur le contrat.

Enfin, une autre dimension s'intègre aux contraintes liées à la location à un particulier : l'encadrement des loyers. A Paris et bientôt Lille, le bailleur doit indiquer le montant du loyer de référence. Cette précision prend tout son sens lorsque le loyer est majoré, le propriétaire devant préciser le montant du complément de loyer mais aussi justifier les caractéristiques du logement justifiant le complément de loyer. Toutes ces contraintes sont autant de sources de litiges dont l'investisseur en SCPI n'a pas à se soucier.

La SCPI, souple et plus rentable

Il est vrai que cet investissement immobilier fait l'objet d'un regain d'intérêt depuis la crise de 2008, car ces actifs sont considérés comme plus certains, présentant des taux de rendements satisfaisants. En effet, ils ont l'avantage d'assurer une rentabilité locative moyenne de 5,2%, une bonne mutualisation du risque, une flexibilité de revente mais surtout aucune gestion à sa charge. On dénombre quatre techniques différentes pour investir dans une SCPI : au comptant, à crédit, en démembrement ou via un contrat d'assurance-vie. Toutes présentent divers avantages et concernent différents profils d'investisseur. Pour connaître la solution la plus adaptée à votre profil, un professionnel en gestion de patrimoine saura vous aiguiller.

Article publié le 2 Juillet 2015
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