Assurance vie et SCPI, un très beau mariage

SCPI-FISCALE | 2 min. de lecture

La SCPI (société civile de placement immobilier) continue de faire son trou dans le paysage de l’épargne français. Après une nouvelle collecte record en 2015, leur capitalisation globale avoisine à présent les 40 milliards d’euros.

Outre l’achat de parts en direct, il existe un autre moyen très efficace d’investir en SCPI : l’assurance-vie.

Pourquoi acquérir des parts de SCPI via une assurance-vie ?

L’assurance-vie, placement préféré des Français, n’est plus à présenter. Tout le monde s’est déjà vu proposer un contrat d’assurance-vie par son banquier ou son assureur.

Malgré la baisse de rendement des fonds en euros, ce placement garde toute sa cote, ne peinant pas à faire aussi bien que le livret A, même en tenant compte de sa fiscalité.

L’assurance-vie à ceci d’avantageux que sa fiscalité est dégressive dans le temps. Plus l’argent reste longtemps sur le contrat, plus l’imposition sur les plus-values en cas de retrait diminue, sachant que l’optimal est atteint au bout de 8 ans.

En d’autres termes, tant que les fonds ne sortent pas de l’assurance-vie, ils ne subissent pas d’imposition.

Dès lors, investir en SCPI via une assurance-vie prend tout son sens pour les personnes désireuses de ne pas alourdir leur imposition : les dividendes issus des SCPI sont très souvent réinvestis au sein du contrat d’assurance-vie et c’est la fiscalité de celui-ci qui est prise en compte. En effet, les revenus perçus ne sont plus considérés comme des revenus fonciers. 

Bien choisir son contrat d’assurance-vie pour investir en SCPI

La fiscalité attractive de l’assurance-vie, couplée à la performance des SCPI : cela présente tous les atouts du cocktail gagnant. Encore faut-il sélectionner le contrat adapté.

En effet, tous les assureurs ne permettent pas forcément d’accéder aux SCPI parmi les unités de compte qu’ils proposent.

La plupart des contrats ne donnent pas ou peu l’accès à des SCPI : rares sont les assurances-vie sur lesquelles il est possible d’allouer plus de 30% de son épargne à des sociétés civiles de placement immobilier.

Il convient donc de bien choisir le contrat. Outre le pourcentage d’allocation maximum autorisé en SCPI, d’autres critères sont également à surveiller : les frais spécifiques aux SCPI au sein de l’assurance-vie, l’existence ou non d’une décote sur le prix d’achat de la part au sein du contrat, le montant de loyer reversé (85% ? 100% ?...), les frais de gestion du contrat...

Les meilleures assurance-vie en la matière sont rarement diffusées via les principaux canaux de distribution (agents généraux d’assurances, réseau bancaire traditionnel, banques en ligne...). Il est donc recommandé de vous adresser à votre conseiller en gestion de patrimoine, qui saura vous aiguiller vers les supports les plus efficaces.

Article publié le 1 Avril 2016
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