Comment loger des parts de SCPI dans votre assurance vie ?

SCPI | 4 min. de lecture

 

 

Avec la hausse du taux d’inflation, les ménages français sont aujourd’hui en recherche de moyens pour sécuriser leur épargne via différents placements financiers. Le livret A étant l’un des placements les plus populaire, il ne permet cependant pas d’être couvert contre l’inflation (en effet la rémunération du livret A s’élevant à 0,75%, l’inflation est quand à elle estimée aux alentours de 2%), contrairement aux assurances vie qui elles possèdent des taux de rendement généralement supérieur à 2%.

Cependant, peu nombreux sont les français qui semblent comprendre le fonctionnement des assurances vie, ainsi que les réels possibilités que peuvent apportées ce placement.Aujourd’hui,  elles se voient associée à d’autres produits  ,afin de cumuler leurs avantages, tel-que les SCPI.

 

L’assurance Vie, comme son nom l’indique, est une forme d’assurance permettant le versement d’une somme d’argent suite à un événement lié à la personne assurée (décès). 

Aujourd’hui on estime aux alentours de 40 % le taux de ménages français qui possèdent une assurance vie, un placement qui permet de sécuriser, mais aussi fructifier son épargne dans le temps. 

Comme énoncé plus haut, le contrat d’assurance vie permet le versement d’une somme d’argent à une personne, suite à un événement provoquant le décès de l’assuré, cependant, ce contrat fait intervenir plusieurs personnes (physiques ou morales) qui sont : le souscripteur, l’assuré, le bénéficiaire, l’assureur e qui possèdent des rôles bien distincts.

-Le souscripteur correspond à la personne physique (ou morale) qui souscrit un contrat auprès d’une entreprise lui fournissant ce service. Au moment de la souscription, le souscripteur choisi le bénéficiaire de la somme qui sera présente sur le contrat en cas de décès de l’assuré.

-L’assuré est la personne qui est définie comme étant celle qui enclenche le versement de la somme présente vers le compte de celle ayant été définie, selon le contrat, en tant que bénéficiaire.

-Le bénéficiaire est la personne défini comme étant celle qui bénéficie  de la somme présente sur le contrat d’assurance vie suite au décès de l’assuré. Il peut être déterminé de manière directe en donnant le et prénom de la personne choisie, ou de manière indirecte (par des termes tel que « conjoint », « épouse ».)

-L’assureur est la personne morale (ou entreprise) qui s’engage à verser la somme présente sur le contrat, en cas de décès de l’assuré, sur le compte de la personne ayant été défini comme bénéficiaire.

Il est possible qu’un contrat d’assurance vie fasse intervenir un courtier, mais exclusivement dans le cas où il n’est pas commercialisé en direct entre le souscripteur et l’assureur.

Au moment de la souscription, le souscripteur devra choisir entre deux types de support pour son assurance :

-Le contrat exclusivement en euro, ou l’argent qui y sera versé sera garanti par l’assureur et se verra, chaque année, valorisé selon le taux de rendement (généralement peu élevé).

-Le contrat multi supports, comme son nom l’indique est composé de plusieurs supports ; une partie de l’argent est placée sur un fond en euro ( afin de constituer une garanti pour le souscripteur) et une autre est déposée sur des unités de compte. 

Ces unités de compte correspondent à des actifs financiers tel-que les actions, obligations, tracker, SCI ou encore SCPI). La somme qui y est déposée n’est cependant pas garantie par l’assureur, le rendement d’une  assurance vie multisupport sera donc bien plus élevé que celui d’une assurance vie ne comportant qu’un simple fond en euro, compte tenu du risque pris par le souscripteur.

Contrairement à plusieurs idées reçu, la somme présente sur un contrat d’assurance vie n’est pas bloquée et donc disponible en cas de besoin.

 

Elle dispose aussi d’une fiscalité plutôt avantageuse :

Au bout d’un rachat du contrat dans une période compris entre 0 et 4 ans , seul la plus value générée par le contrat sera imposé à hauteur de 35 % auxquels on y rajoutera  les prélèvement sociaux .

Lorsque la période de rachat se situe entre 4 et 8 ans, le taux d’imposition sera de 15%, et au delà de 8 ans ,  ce taux sera de 7,5 % après un abattement de 9200€ pour un couple sas oublier les prélèvement sociaux

Cette fiscalité reste généralement la même, quelque soit le type d’assurance vie auquel on a souscrit (assurance vie à prime périodique, à prime unique, luxembourgeoise, ou en SCPI)

 

Les SCPI ou Société Civiles de Placement en Immobilier sont des produits financiers détenu par une société de gestion, qui elle même détient un parc immobilier (composé soit de l’immobilier d’entreprise, soit d’habitation). Le rendement de ces produits est donc directement relié aux performances des biens du parc immobilier détenu par cette société de gestion.

 

Il existe deux types de SCPI, celles de rendement et d’autre à but fiscale.

Les particuliers ou entreprises souhaitant se constituer un patrimoine immobilier, afin d’en percevoir les loyers, devront se tourner vers les SCPI de rendement qui investiront dans l’immobilier de bureau. L’investissement en SCPI fiscale est cependant réservé à l’investisseur à la recherche de solution leur permettant de payer moins d’impôts (défiscalisation).

L’avantage de l’investissement en SCPI est qu’il permet la création d’un patrimoine immobilier sans fournir les efforts de gestion auquel ont est soumis lors de l’achat classique d’un bien immobilier (aménagement, réparation, suivi des travaux…) en choisissant de manière soi-même la société de gestion, de plus le risque, malgré sa présence  reste relativement faible cependant les revenus provenant de SCPI sont perçus comme étant des revenus foncier et donc soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Il est donc intéressant pour les investisseurs en quête d’optimisation de placement financier mais aussi de création  de patrimoine immobilier, afin de générer des compléments de revenus, de souscrire à l’achat de part de SCPI  via un contrat d’assurance vie multi supports, permettant ainsi un étalement du risque sur les différent supports du contrat. Il est à ce moment là recommander, avant d’effectuer toute démarche de placement de se faire consulter par un professionnel du domaine tel qu’un gestionnaire de patrimoine qui s’aura ( à la différence d’un banquier) vous présentez un plus large éventail de choix quand au résultat que vous recherchez et vous informez des possibilités qui s’offrent à  vous et qui  seront envisageable selon votre profil investisseur.

Article publié le 26 Septembre 2018

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