Google paie des impôts et investit énormément en Europe

SCPI | 2 min. de lecture

Alors que les locaux de Google se font perquisitionner mois après mois dans les différents pays où il est installé en Europe, le président de Google Mr Sundar Pichai se défend au journal Allemand en expliquant que sa société paye des impôts dans les pays d’origine.

Les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) sont souvent accusé de ne pas payer d’impôt dans les pays où ils sont installés et de chercher l’optimisation fiscale en installant entre autre leur siège dans les pays Européens les moins taxés, tels que l’Irlande. En effet l’Irlande avec un taux d’imposition moyen de 12,5% est l’un des pays qui attire le plus de société sur le vieux continent.

Cependant le président de Google maintient qu’il paye des impôts dans les différents pays mais précise que le plus gros de ses impôts sont payés aux Etats-Unis car c’est là qu’il y a la plus grosse création de valeur. En effet, les autres pays ne sont que des « offices » pour la plupart qui ne génèrent peu de plus value en comparaison du siège de Mountain View en Californie.

Cela fait quand même ressurgir en Europe le problème de l’harmonisation fiscale. Autant de pays en Europe, et plus précisément en zone euro et autant d’administration fiscale qui ont chacun leur imposition. Tant que ce schéma perdurera les sociétés chercheront toujours à tirer profit d’une localisation par rapport à une autre.

Doit on vraiment chercher à attaquer systématiquement les plus grosses sociétés du monde, les plus rentables afin de leur prendre un peu plus d’argent à chaque fois ? Le directeur exécutif de Google Europe, assure que les impôts sont payés dans chaque pays d’origine de Google et que Google se conforme à la fiscalité internationale moyenne de l’OCDE. Il ne faut cependant pas oublier que Google emploie 14000 personnes sur le vieux continent, et rien que cela via les salaires c’est un impôts indirect et donc une source d’argent pour les Etats.

Il faut déjà chercher à harmoniser notre fiscalité au sein de la zone euro ainsi que les politiques, par la suite il sera plus facile de séparer le vrai du faux et ainsi éviter la tentation pour les sociétés de choisir un pays plus qu’un autre sur le seul principe de la fiscalité.

Article publié le 1 Août 2016
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