En 2012, l'immobilier tertiaire continue de résister à la crise

SCPI | 2 min. de lecture

 

Maintenant que nous sommes en 2013, il est temps de se retourner une dernière fois vers 2012 pour faire le bilan des performances du marché immobilier d'entreprise français : celui-ci aura finalement su tenir ses positions durant une année plutôt terne économiquement parlant. En effet, les spécialistes du secteur commencent à publier leurs conclusions sur l'année écoulée, c'est le cas de Cushman & Wakefield par exemple, qui a dégainé la première pour donner finalement des nouvelles plutôt bonnes.

2012, une année moyenne

En effet, avec 14,9 milliards d'euros d'investissement, 2012 se situe dans la moyenne des 10 dernières années (15,2 milliards d'euros en lissage annuel). Cette performance est d'autant plus correcte que les crédits ont été difficiles à trouver auprès des banques.

Il y a donc eu un fort afflux de fonds propres dans les transactions réalisées, et à ce petit jeu, les investisseurs étrangers se sont mis en évidence puisqu'ils ont été une fois encore nombreux. C'est le cas par exemple du Qatar via son fonds souverain QIA, qui a acquis quelques fleurons de l'immobilier français et plus particulièrement parisien, pour des opérations proches parfois du demi-milliard d'euros.

Il convient néanmoins de noter qu'encore une fois, l'activité s'est concentrée essentiellement sur l'Ile-de-France puisque plus des deux tiers des investissements réalisés l'ont été sur la région parisienne.

De même, les deux tiers ont concerné des bureaux, le dernier tiers portant sur les commerces et les locaux industriels.

Perspectives 2013 : vers une continuité

S'il ne faut pas s'attendre à une relance du marché de l'immobilier tertiaire en 2013 puisque la conjoncture économique une nouvelle fois incertaine laisse présager des jours encore compliqués pour les utilisateurs, l'actif «immobilier d'entreprise» garde plus que jamais un couple rendement-risque attractif face à d'autres classes d'actifs telles que les obligations d'Etat au rendement très faible ou les marchés boursiers extrêment volatiles.

Cette résistance à la crise se reflète dans les performances des SCPI qui, pour les meilleures d'entre elles, ont continué à servir des rendements bien supérieurs à 5% en 2012. Une nouvelle fois, l'immobilier et plus spécifiquement l'immobilier tertiaire, a continué à jouer son rôle de valeur refuge et nul doute que les collectes devraient encore être excellentes pour les meilleures SCPI du marché en 2013.

Article publié le 7 Février 2013
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