Plusieurs contrats d'assurance-vie ? Erreurs à éviter?

INVESTIR-EN-SCPI | 3 min. de lecture

4 raisons d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie

L’assurance vie est l’un des placements financiers les plus ouverts en France avec près de 54 millions de contrat ouverts et 34,7 milliards d’euros colletés par les assureurs. Initialement, un contrat d’assurance vie est un contrat permettant au souscripteur d’épargner des fonds dans l’objectif de le transmettre avec des intérêts fiscaux en cas de décès ou de survie.

Optimiser son argent

En fonction des fonds choisis, les niveaux de performance des assurances vie peut être très différents. En effet, il est possible de choisir entre plusieurs types de fonds dans lesquels investir comme les Fonds Euros ou dans des Sicav. La différence de rendement peut être très importante entre les fonds.

Cet écart peut être expliqué par la composition de votre assurance vie qui peut être composée d’immobilier, d’obligations de pays européens ou encore d’obligations d’entreprises privées.

Limiter les risques

Comme tout investissement financier, les assurances vie comportent un niveau plus ou moins élevé de risque. Il est conseillé de diversifier ses contrats dans différents établissements afin de réduire les risques du placement en ayant des fonds qui investissent dans différents produits et gérés par des sociétés différentes. Ainsi, si l’une des sociétés rencontre des difficultés, votre investissement n’est pas perdu.

Réduire le coût des retraits.

Afin de payer moins de taxes lors de la sortie des fonds, il sera judicieux de mettre les différents fonds sur des contrats d’assurance vie différents auparavant. De cette façon, en cas de retrait, il sera possible de choisir de retirer le fond pour lequel la fiscalité est la plus intéressante. Par exemple, si vous détenez deux contrats d’assurance vie, l’un avec des fonds euro et le second avec des unités de compte. Au moment du retrait si le contrat avec les fonds euro affiche des meilleurs rendements, il sera possible de ne retirer que ce contrat.  

Profiter de la fiscalité après 70 ans

Un des principaux atouts de l’assurance vie est la transmission ; c’est pour cela qu’il est intéressant d’avoir plusieurs assurances vie car seules les parts des versements au-dessus de 30 500 euros sont soumises aux droit de succession.

4 erreurs à ne pas commettre au moment de clôturer ses assurances-vie

L’assurance-vie ce n’est pas une assurance sur toute la vie de l’assuré, c’est avant tout une enveloppe financière composée d’éléments divers et variés (comme des SCPI par exemple). Certains en sont très contents, d’autres déçus... C’est un peu comme aller dans un supermarché où un rayon entier propose le même produit mais qu'à l’intérieur les ingrédients sont différents.

Parfois on souhaite clôturer son assurance-vie (déception, besoin de récupérer les fonds…) mais voici quelques erreurs à ne pas commettre.

Ne pas respecter les conditions de sortie

En principe, il n’y a pas de conditions de sortie sauf dans certains cas :

  • Un mauvais contrat qui cherche avant tout à garder ses clients dans ses serres.
  • Un contrat avec une SCPI dans son enveloppe, car les assureurs bien souvent imposent une durée d’au moins 3 années avant de collecter ces unités.

Ensuite, il faut bien mentionner que l’on souhaite tout clôturer même si je préconise de toujours garder un euro symbolique sur un contrat (question d’antériorité fiscale du contrat).

Clôturer un ancien contrat 

Mieux vaut répéter que de rester dans l’ignorance, mais pour un contrat d’assurance-vie antérieur au 20 novembre 1991 et dont les sommes versées sont antérieures au 13 octobre 1998, il n’y pas de raison de clôturer son contrat car en cas de succession, il n’y a aucune fiscalité. Par la même occasion, un contrat de plus de 8 ans reste une enveloppe fiscale où les plus-values sont peu imposées.

Ne pas prêter attention à la fiscalité

1+1 = 2 et 9x9 = 81, tout le monde le sait.

De la même façon qu’une assurance-vie suit la fiscalité suivante pour les plus-values :
Prélèvement forfaitaire libératoire et prélèvements sociaux selon le modèle suivant :

  • 0 à 4 ans depuis la souscription nous avons le taux formidable de 35% plus PS (prélèvements sociaux à 15,5%)
  • 4 à 8 ans nous avons 15% plus prélèvements sociaux
  • Au-delà de 8 ans nous terminons par une fiscalité à 7,5% (après abattements de 4600€ pour une personne seule ou 9200€ pour personnes mariées/pacsées) plus prélèvements sociaux. Il va de soi que les prélèvements sociaux sont automatiquement prélevés sur le fond euros.

C’est donc extrêmement clair : il ne sert à rien de clôturer une ancienne assurance-vie car elle présente toujours un intérêt fiscal.

Toucher une rente viagère ?

Au moment de clôturer son assurance-vie, on peut choisir de récupérer tout son capital ou de toucher une rente viagère. Celle-ci est imposée à l’impôt sur le revenu et prélèvements sociaux après un abattement de 30% si la personne est âgée de moins de 50 ans, 50% jusqu’à 59 ans, 60% puis 70% d’abattement. 

Article publié le 5 Novembre 2018
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